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Google développe une IA championne de jeux vidéo autodidacte

Bientôt des bots invincibles dans les jeux online
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La célèbre revue scientifique Nature vient de publier un article au sujet d'une intelligence artificielle devenue une véritable championne de jeux vidéo par ses propres moyens. Elle a été développée par DeepMind, une filiale de Google.

Atari 2600

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Si le nom DeepMind vous dit quelque chose, il est fort probable que ce soit une réminiscence de l'acquisition de cette firme britannique par Google en janvier 2014. Outre le montant de la transaction, on ignorait néanmoins ce que le géant du Net comptait faire de sa nouvelle recrue. Manifestement, il l'a simplement laissée approfondir ses recherches dans les domaines de l'intelligence artificielle et du machine learning (l'apprentissage automatisé).

Oui, car l'été dernier, DeepMind a soumis ses travaux à la revue Nature et ceux-ci viennent tout juste d'être publiés. On y découvre que la firme a développé une IA capable de mettre au point des stratégies de jeu optimisées à l'extrême. Confrontée à 49 titres disponibles sur Atari 2600 avec pour seule instruction de viser le meilleur score, ladite IA a multiplié les parties jusqu'à être en mesure de dominer systématiquement des "champions" humains dans 29 jeux, et ce, au point de surpasser les meilleures méthodes algorithmiques connues pour venir à bout des titres concernés en 43 occasions. La vidéo ci-dessous illustre la progression de l'IA, qui, au bout de 600 parties de Breakout, "comprend" qu'elle a tout intérêt à glisser la "balle" derrière le mur.

Naturellement, il convient de mettre cette performance en perspective. Il s'agit ici de jeux simples, conçus en deux dimensions. Le fait que l'IA n'ait eu besoin d'aucune instruction spécifique est toutefois très révélateur. Si celle-ci était en mesure de faire de même en 3D, sa polyvalence serait suffisante pour envisager une incursion dans le monde réel. On peut penser aux voitures autonomes, notamment. Or c'est précisément la prochaine étape : DeepMind doit confronter son bébé à des titres plus élaborés, parus dans les années 1990.

Sauf progression fulgurante, il faudra cependant attendre un bon moment avant que cette IA prodige ne soit mise au contact du grand public. Non pas qu'elle soit incapable de faire la distinction entre V-Rally et une autoroute, mais comme le précise Demis Hassabis, cofondateur de DeepMind : "le but ultime est de concevoir des machines à la fois intelligentes et polyvalentes, mais il nous faudra encore de nombreuses décennies avant d'y parvenir."

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